Quand l’élite mondiale agit de façon aussi responsable que des élèves peu soigneux, forcement, cela donne une copie bâclée.
Un accord, ou plutôt un semblant d’accord, a été signé in extrémis à Copenhague, pour la forme, histoire de ne pas repartir les mains vides. Le texte n’astreint aucun Etat à un réel engagement. Seul point a retenir, le financement.
En effet, les pays dits industrialisés promettent d’apporter une aide collective de 30 milliards de dollars, diluée sur 3 ans, aux pays pauvres. Le montant de cette aide devrait normalement augmenter chaque année pour atteindre 100 milliards de dollars par an en 2020.
Mieux que rien, mais une vraie déception, un véritable fiasco même selon les ONG présentes sur place. Le mot « honte » traine sur toutes les lèvres, et s’affiche dans la majorité des articles concernant la houleuse conclusion de la conférence de Copenhague.
Finalement, l’accord serait destiné à armer un traité contraignant à la prochaine conférence sur le climat, à Mexico, fin 2010….
Donc pourquoi faire le jour-même une chose que l’on peut faire le lendemain? Mais pouvait-on vraiment se permettre de la remettre au lendemain?
Voir aussi: Historique Copenhague.
Sources: