Batiments solaires: La Chine frappe fort

16 12 2009
Immeuble solaire de Dezhou

Immeuble solaire de Dezhou

La Chine montre qu’elle ne fait pas dans la demi-mesure en dévoilant le plus grand « immeuble solaire » destiné aux affaires.

Bureaux, salles de réunion, d’exposition, de science et un hôtel sont prévus pour occuper les quelques 75.000 mètres carrés de superficie de l’édifice situé à Dezhou, au Nord-Ouest de la Chine.

Et le bâtiment n’a pas que les panneaux solaire pour lui. En effet, l’isolation permettrait des économies d’énergie d’environ 30% supérieures sur la norme nationale. Du côté de la construction, sa structure extérieure n’est composée que d’un pour cent d’acier.

L’immeuble se caractérise aussi par son architecture rappelant celle d’un cadran solaire, d’ailleurs le lieu accueillera le quatrième congrès mondial de la ville solaire.

Source:

Enerzine.





Ecoquartier: Quand la france rattrape son retard

29 11 2009
plan de l'écoquartier de grenoble

plan de l'écoquartier de grenoble (© AKTIS)

Les écoquartiers, zones urbaines pensées pour réduire au minimum leur impact sur l’environnement, arrivent enfin en France.

Le concept des écoquartiers se répend en Europe depuis plus d’une dizaine années, comme notamment en Suède (à Stockholm, Malmö et Hammarby), en Allemagne (à Hanovre et Fribourg) ou encore en Suisse (Oberwinterthur), où l’on peut voir les exemples les plus aboutis. Mais la France se réveille!

Ainsi, un certain nombre de villes ont entamé leur propre projet voila quelques années, à l’image de Douai, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, ou encore Grenoble. Cette dernière vient d’ailleurs de recevoir le grand prix de l’écoquartier 2009 des mains du ministre de l’ecologie et du developpement durable, Jean-Louis Borloo et du secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu.

Même si certains critiqueront le retard que la France a accumulé dans le domaine des quartiers durables, on ne peut que se réjouir de la multiplication de ce genre d’initiative.

Sources:

Debonne-Grenoble.fr, Charlotteonline’s blog, dd magazine, Actu-Environnement, LeMoniteur.fr, TF1.





Les rupteurs de pont thermique, une technologie qui gagne a être connue

20 11 2009

Photo d'un batiment par thermographie

Photo d'un batiment par thermographie, cliché réalisé par France Thermographie Infrarouge et Infiltrométrie (FT2i)

Après avoir beaucoup progressé dans l’isolation des murs et des parois vitrées, la thermique du batiment s’attaque au reste, c’est à dire aux ponts thermiques.

Ces discontinuités particulières dans les parois ou dans les matériaux engendrent des pertes énergétiques de moins en moins négligeables dans le contexte du grenelle de l’environnement et les futures réglementations thermiques.

Les rupteurs de pont thermique de l’entreprise Schöck ont eu la part belle au salon Batimat 2009, quoi de plus normal quand on sait que 25% des émissions de CO2 en France sont dues au secteur du batiment.
Cette technologie n’est encore que peu connue en France car elle était jugée trop couteuse par rapport à ses qualités, maintenant que l’isolation a évoluée, les ponts thermiques représentent de plus en plus de pertes en termes de pourcentages ce qui a eu pour conséquence d’activer le marché.

Malgré cela, les surcouts occasionnés font que cette technologie représente un investissement de 10 à 12 ans, en fonction des économies d’énergies realisées.
Le vrai point positif des rupteurs de pont thermique est qu’ils peuvent être utilisés aussi bien pour le neuf que pour la rénovation. Au-dela des économies d’énergie, c’est un avantage considérable.

Sources:

CyberBTP, Schöck, Toutsurlisolation, Batimat.